Prendre des risques...

Toujours à courir contre la montre. Toujours à chercher à faire plaisir à mon père. Plus de vie. Plus d'amour. Plus de joie. Que de haine. Rien que sa. Tout le temps. Touts les jours. Toutes les Nuits. Souffrir. Ne plus vivre mais survivre. J'ai mal. Très mal. Il me fait mal. Il me brûle la peau. Il me démange. Je veux hurler. Je peux rien faire. Il me contrôle. Je suis son objet. Son jouet. Son objet. C'est mon père. Je suis sa fille. Je peux rien dire. Je peux rien faire. Je l'aime trop. Il me déteste trop.

Qu'est-ce que je fait là? Je sais plus ou je suis. Qui suis-je? Quelqu'un peu m'aider? Je suis perdue? Je ne sais plus quoi faire. J'ai peur! Maman! Viens me chercher maman! Sinon, il vas recommencer. Il vas me contrôler comme il aime bien le faire. Je suis sa Marionnette. Il va recommencer. Non. Arrête.

Je suis dans une grande prairie. Il fait nuit comme à chaque fois que je sort. Je pense que c'est la prairie d'Ambre. Ou plutôt il pense que c'est la prairie d'Ambre. Moi je ne peux pas me permettre de penser. Je ne suis qu'un objet. Un jouet dans ces mains. Je ne sais pas pourquoi il m'a amené ici. Tout ce que je sais c'est qu'il veux absolument allez dans le coin...

Je suis assise par terre. Je regarde autour de moi. Personne dans les environs, je me demande ce que je fait ici. A vrai dire j ne sais rien, je ne suis qu'un objet. Pourtant je ne peux m'empêcher d'admirer le paysage. Les alentours. Je suis surprise. L'herbe, même s'il fait nuit, semble accueillante, voir même paisible, et je me plait bien ici. Mais je n'y resterait pas longtemps de toute façon, alors autant de pas m'attacher à ces lieux qui ne seront qu'éphémère dans le cour laps de temps qui me sert de vie....

Il y à quelqu'un, je le sen, je le rescent dans le sol. Qu'il vienne, qu'il approche. Que je mette fin à sa misérable vie. Je n'ai pas le choix, on m'as ordonnée de le faire...

Marcher, encore encore, toujours marcher. Pas envie de s'arrêter. Elle avait commencée a marcher plus tôt dans la journée, mais ne s’était pas arrêtée. Elle ne sentait plus ses jambes, c’était étrange car agréable... Elle ne voulait pas s'arrêter, juste continuer de ne plus sentir ses jambes... Ou si, elle les sentait, mais c’était étrange.

La prairie d'Ambre? Aux nom elle pensait que ça aurait été une prairie resté éternellement en automne. Mais non, c'etait une prairie d'été comme tant d'autre. Banal comme endroit. Avec toute les herbes qu'elle trouvait autour, elle aurait put faire assez de thé pour tout un régiment. Sa chauve souris voleta et partit s'accrocher dans un arbre. Elle s’arrêtât, un frisson invisible la parcouru: elle ne se ferrait jamais a cette bestiole.

*-Tu verra, un jour tu t'y habituera! lui fit une petite voix intérieur bien connue.
-Je doute sincèrement de tes dires. rétorqua t-elle*

Durant cette conversation une petite lueur rouge avait pulsée au fond de ses yeux. Ce double, elle n'avait toujours pas compris pourquoi il était là. Il semblait fonctionner comme un démon, d'après ce qu'elle avait entendu, sauf que c'en était pas un.

Là bas, elle semblait apercevoir une jeune fille vêtue de noir, que faisait cette personne ici? Et elle semblait sur la défensive. Sans son accord, son double lui fit diriger discrètement sa main vers la hauteur de sa jarretière. Il lui suffisait ainsi de soulever sa jupe de l'autre main pour se saisir d'un couteau. En attendant, elle mit sa main libre sur la poitrine et se courba:

"Bonjour. Veuillez m'excuser si je vous aie dérangée dans votre activité."

Elle se remit droite et regarda la jeune fille, toujours avec le même air.

"Puis-je me permettre de vous demander ce que vous faisiez? Ou souhaitez-vous que je prenne congé?"

"Bonjour. Veuillez m'excuser si je vous aie dérangée dans votre activité. Puis-je me permettre de vous demander ce que vous faisiez? Ou souhaitez-vous que je prenne congé?"

Pardonnez moi. Je suis désolée. Mais il le veux. Il en veux toujours plus. Mon seigneur ayez pitié de mon âme et de mon enveloppe charnelle. Mon dieu bénissez moi et pardonnez mes affronts. Mais. Je. Dois. Le. Faire. Je ravale ma salive, si toutefois j'ai ait possédée dans ma bouche un jour, et, je lève la tête vers la fille. Mes yeux jaunes brillent dans la nuit, et, mes cheveux gris ondules légèrement. C'est étrange comme coiffure, car coupé en un carré, j'ai l'habitude de les avoir raides et fins. Mais là, on dirait qu'ils réagissent à l’humidité. Je ne dois pas penser à ça. C'est perturbant et je dois me concentrer au maximum ce soir. Personne ne dois savoir qu'il existe, alors, je dois détruire cette fille qui se tient devant moi avec affront. Mon seigneur, pardonnez moi mes pêchers.... Je me lève, et, les yeux brillant de haine j'aborde un sourire sadique au coin de mes lèvres.

" Ouais, tu m'as dérangée! Ce que je fait te regarde absolument pas, alors casse toi! Sinon c'est moi qui m'occupe de toi. "

Je la regarde droit dans les yeux. Je vais la tuer. Je dois la tuer. J'ai pas le choix, j'ai jamais eu le choix de toute façon. Qu'elle me pardonne mes actes autant que Dieu lui même. Je ne veux pas être comme sa, je ne veux pas agir comme sa, mais j'ai pas le choix, sinon je vais mourir. C'est soit elle, soit moi, et, je ne tiens pas non plus à jouer le rôle de martyre auprès d'une inconnue. Quitte à choisir, et même si par dieu j'en suis honteuse, je préfère survivre et la tuer, plutôt que de mourir dans l'oubli. C'est ma première sortie, je dois faire bonne impression auprès de lui, sinon j'suis foutue, c'est 02 qui me l'a dit....

Cette fille... Avait l'air agressive... Elle avait presque l'air prête a la tuer. Elle avait l'habitude. Non, son double avait l'habitude. Son double, pas elle! Elle ne savait que ce que c’était quand les action d’assassinat sont diriger contre les autres, pas lorsqu'elle sont dirigée sur soi-même.

" Ouais, tu m'as dérangée! Ce que je fait te regarde absolument pas, alors casse toi! Sinon c'est moi qui m'occupe de toi. "

Maintenant qu'elle y repensait, on avait déjà essayée de la tuer elle. Mais elle ne servait que de porte pour atteindre des personne supérieur. Le contact visuel était direct. Mais son visage restait neutre. Aucune peur, aucune crainte, aucune haine, ni même de joie. Son doubel ricana dans sa tête:

*-Tu vois cette p... Pardon, fille? Elle n'est pas ce qu'elle semble être. Du moins, c’était comme ça dans mon monde.
-C'est a dire?
-Tsss... Tu est bien trop curieuse.*

Elle ne repondrait pas a cette remarque. Elle se doutait bien que son double ne l'affrontait pas encore par simple curiosité de savoir comment elle se debrouillerais dans un monde parallèle au sien. Mais elle l’agaçait a ne jamais finir ses révélation. Ca avait beau être pour le bien de tous, c’était désagréable.
Et pendant cet échange, ses yeux brillaient de nouveaux d'une petite lueur rouge.
Plonger dans ses pensée n’était pas la meilleur idée qu'elle ait eu! Son double en profita pour lui faire arrêter le temps et placer des couteau tout autour de la fille. Puis réduisit le champs du temps uniquement sur les couteau.

*-Qu'est ce que tu fait?!
- Je te sauve la mise...
-Je doute qu'on arrange quoique ce soit en l'attaquant!
-On ne l'attaque pas, on l'avertie.*

Son double la contrôlait partiellement, son oeil gauche était devenu totalement rouge, signe que le partage du contrôle était encore égale. Luna soupira intérieurement, ne laissant sortir aucune émotion, maintenant que le piège etait mit, ce serait difficile de s'en sortir avec une simple excuse:

"Je vous déconseille de toucher a la bulle grise autour de mes couteau. Votre main resterais bloqué dans le temps. Je ne vois aucun inconvénient a les enlever, je souhaiterais juste être certaine que vous ne m'attaquerez pas."

"Je vous déconseille de toucher a la bulle grise autour de mes couteau. Votre main resterais bloqué dans le temps. Je ne vois aucun inconvénient a les enlever, je souhaiterais juste être certaine que vous ne m'attaquerez pas."

C'était évident qu'elle n'allait pas rester de marbres. Elle me menace. Il ne veut pas que j'abandonne. Alors, c'est le prix à payer ? ! Il me récompensera pour mon courage, comme toujours. Mais. C'est un gros sacrifice. Tans pis, si je dois le faire, je le ferais. Je m'avance d'un pas et regarde les couteaux. Ils semblent flotter comme par enchantement dans les airs. Je reste un moment à les regarder, le visage impassible, puis, je me penche, me plie à moitié en deux et passe et évitant de toucher les armes. ce n'est pas moi qui choisis de faire cela. Si seulement elle pouvait le savoir, si seulement elle pouvait le deviner. Si seulement elle pouvait me délivrer ne serait-ce qu'un instant, si seulement elle pouvait m'aider à reposer en paix.

Je suis terriblement désolée...

Je ne m'arrête pas. Je ne peux pas. Je contourne un couteau, puis un second, et un de mes doigts se retrouve englué dans son espèce de piège temporel. C'est un sacrifice comme un autre. Perdre un doigt, ce n'est pas tellement catastrophique. J'inspire profondément et, fermant les yeux je me concentre. Puis, d'un coup, mon doigt se décroche de ma main dans un gargouillis Ecoeurant. Puis, après une courte effusion de sang noir tellement le rouge et sombre, je sent une légère odeur de pourriture que je m'empresse de camoufler, enroulant un morceau de tissus autour de ce qu'il reste de mon index. Ce n'est pas une grosse perte, et ça ne fait pas mal. de toute façon je ne sens rien, même pas la douleur.

Puis, je reprends ma marche, lente, macabre. Joyeusement inquiétante, en direction de la fille dont les yeux semblent rougeoyer. En y repensant, elle à forcement dû entendre le bruit de mon doigt, et, si elle n'a pas senti l'odeur de putréfaction qui s'en échappait, elle à au moins vu le sang noir, et remplis de morceau. Quelles questions ce pose t elle ? ! Elle doit forcement se demander si je suis totalement humaine. Car oui, les humains n'ont qu'une vision très restreinte des choses. Pour eux, il y a les humains, et les animaux. Pour eux, les sorcières, les goules, les vampires, les syrènes, et j'en passe ne sont que mythologie et croyances stupides... Je pousse un léger soupir et me stoppe à seulement deux mètres d'elle. Contrairement à lui, je ne suis pas tans pressée que ça de l'attaquer. J'aime prendre mon temps, surtout lorsque les personnes qui se trouvent en face de moi me paraissent sympathique.

Elle avançait, sans vraiment avoir l'air de le vouloir. Et puis elle s'excusait. Mais de quoi? S'excuser pour simplement avancer? Et puis la fille semblait s'être coincée un doigt dans le temps. Mais celui-ci se détacha simplement et laissa échapper un liquide noir qui surpris Luna sans qu'elle ne laisse cette surprise apparaître sur son visage. La voix au fond d'elle semblait rire, Luna se contenta de l'ignorer et de s'adresser a la fille qui continuait d'avancer et qui arrivait a destination:

"Je vous avais dit que je pouvais enlever le piège si vous le souhaitiez..."

Elle fixa la fille du regard, ne sachant que faire. Puis, elle tendit sa main devant elle et fit un petit mouvement du poignet ce qui eu pour effet de laisser le temps reprendre son cours et faire disparaître les couteaux. Il ne resta qu'un petit morceau etrange par terre qu'elle ramassa et tendit a la fille comme si de rien était:

"Vous l'avez perdu il me semble"

Pourquoi rester impassible? Simplement parce qu'elle avait appris a rester impassible devant tout bizarrerie qui soit. De ne pas montrer son jugement aux gens... C'etait impolie de juger les invité de son maître, alors elle se taisait, tout simplement. Mais ca ne l'empêchait pas de parfois porter un jugement sur les choses qui lui semblent réellement important de détailler.

"Vous l'avez perdu il me semble"

Finalement j'aurais fait tout ça pour rien. Je suis défectueuse, il me le répète sans cesse. Il va sans doute devoir me réparer, et ça va lui prendre beaucoup de temps pour renouer tous mes nerfs, mes tissus, mes muscles, et bien d'autres choses encore. J'aurais tellement voulue faire mes preuves. Tans pis, je ne peux plus faire machine arrière, il ne veux pas me sacrifier entièrement, et, si j'avais su, j'aurais était plus maligne que ça. Mais non, Créateur à peur, peur pour nous toutes, et, il à horreur que je m’abîme. Je me laisse tomber à Terre, le regard humilié. Je suis trop stupide. Elle doit me prendre pour une idiote la fille en face de moi. Je haussais les épaules et répondis d'une voix neutre:

Il en trouveras un autre; que celui-ci reste ici.

Le créateur n'allait pas tarder à venir, en ce moment même, il devait en effet se trouver dans Lost School, et, j'étais persuadée qu'il avait sentis ce qu'il m'était arrivé. S'il croyait cette fille responsable, il allait vouloir me défendre comme un père et la tuerais dans d'horribles souffrances. Il fallait absolument qu'elle fui avant qu'il ne la retrouve... Je ne pouvais pas lui permettre de tuer une innocente parce que j'avais été totalement inconsciente. Mais si elle refusait de fuir?! Je pouvais certes essayer de la défendre, mais il serait très fâché contre moi, et, ce serrait mis à découvert, ce qui résumait en fait la situation; il serait obligé de l’exécuter pour obtenir son silence éternel...

Tu à un nom humaine?!

Il l'avait toujours dit, j'étais celle qui avait le plus de coeur parmi les 99. C'est sans doute pour ça que j'avais été nommée 03, sans doute après 02 car elle était l'intelligence que je n'était pas, et après 01 qui était une combinaison de nous toute à la fois; le parfait équilibre... Je levai les yeux vers la fille aux cheveux gris quelques secondes, puis, fermant les yeux je m'allongeais dans l'herbe verte de la prairie. Il ne me restais plus qu'à attendre voir cette fille mourir désormais...

Il en trouveras un autre; que celui-ci reste ici.

Luna regarda la jeune fille dans les yeux. Son regard semblait afficher un air humilié... Elle mit le morceau dans sa poche et se remis droite, immobile, se contentant de fixer les yeux jaune de cette fille. Puis elle leva la tête, regardant le paysage de cette praire verte... Elle avait presque été déçu en venant ici, elle s'etait attendue a une magnifique prairie d'automne, dont l'herbe verte contrasterais tout en se mariant avec les couleurs d'ambre des arbres roussie par la saison. Une prairie où les montres arrêteraient de tourner, où le tictac stressant des aiguille cesserait. Une prairie qui lui ressemblerait en somme.
Ces cheveux gris, ces yeux, ce corps... Elle avait les cheveux gris d'une vieille dame, ses yeux refletaient les tristes experiences des adultes mais son corps indiquaient clairement son jeune age.Manquait chez elle l'enfant. L'enfant qu'elle n'etait et ne serait jamais.

Tu à un nom humaine?!

Evidemment qu'elle avait un nom... Son nom etait Luna. Luna...
Non, elle avait pas de nom, juste un prenom a peine utilisé. Son nom de famille, quel etait-il? Elle ne s'en souvenait plus! Avec effroi elle se rendait compte qu'elle avait oubliée son nom de famille! Un petit écarquillement des yeux trahirent son emotion actuelle. Sans même s'en rendre compte, elle avait oubliée son ancienne vie. Elle s'etait trop concentrée sur son rôle au sein de cette famille qui l'avait recueilli. Ne lui avait-on jamais demandé son nom de famille? Non... Jamais. Ses collègue l'avaient de temps en temps appelée Luna, mais pas plus. Sinon ca avait toujours été Mademoiselle. Ou bien des surnom. Des surnom affectif auprès de ses amies, des surnom attisant la flamme de la nuit auprès de certains.Mais jamais ne l'avait-on appellée par son nom de famille. Elle se souvenait a peine du visage de ses parents, de la maison, du jardin?
Avait-elle eu un jardin?! Où avait vécu sa famille? Elle ne s'en souvenait plus. C'etait comme si ces années de servitude avait effacée le peu de souvenir qu'elle avait eu encore de sa première vie... Mais il fallait bien repondre quelque chose a cette personne. Aucune question ne peu rester sans reponse, surtout pas! Ce serait impoli. Alors que faire? Mentir? Inventer un nouveaux nom, oui...

Je m'appelle Luna... Luna Maid.

Elle avait hesitée quelque instant... Elle avait donnée son metier comme nom de famille. Première chose qui lui etait passé par la tête... Voyant la fille allongée dans l'herbe, Luna se dit qu'elle devrait peut-être aussi s'asseoir dans l'herbe.
Elle sortie un tissu et le mit sur l'herbe avant de s'asseoir dessus. Elle posa ses mains aux sol et s'appuya dessus pour regarder le ciel... Oui, le ciel et ses nuages, ses formes inspirante...
Elle tourna la tête vers la fille et lui rendit sa question:

Et vous? Quel est votre nom?

Puis elle continua de regarder le ciel. Elle etait plutot contente, il semblait que la tension de tout a l'heure s'etait calmé... Elle n'avait aucune envie de combattre aujourd'hui.

Je m'appelle Luna... Luna Maid.

La pauvre. Maintenant que je connaissais son identité je me sentais encore plus coupable. J'avais l'impressions de l'avoir trahie. Pourtant, je ne devais pas, je ne la connaissais pas si bien que ça. A vrai dire je ne savais que son nom et son prénom. Même à son âge ou son pouvoir m'était inconnu ou impossible à deviner. Car oui, c'était dur de deviner l'âge d'une gamine quand elle à les cheveux gris. Je la dévisageais quelques instants.

Et vous? Quel est votre nom?

J'hésitais. Devais-je le lui dire? Enfin, elle allait bientôt mourir alors autant le lui dire, car à qui pouvait elle le repetter de toute façon? Je sentis l'herbe effleurer mes joues et je souris un peu plus à l'aise désormais, puis je compris qu'elle s'était assise à côté de moi. Alors je répondis à sa question:

03. C'est 03.

Elle serait sans doute étonnée que je lui balance un chiffre à la place d'un nom et d'un prénom, ce qui était d'usage d'habitude. Mais je n'avais pas un nom et un prénom comme tout le monde; je n'étais pas comme tout le monde de toute façon. Je louchais ensuite sur une étoile qui brillait un peu trop fort à mon goût. Mon créateur n'allait plus tarder à arriver. J’espérais de tout mon coeur -en avais-je encore un?- qu'il serait clément et qu'il la tuerait rapidement. Vous ne croyiez tout de même pas qu'il pourrait l'épargner? Il fallait être fou pour croire que mon Créateur épargnerait quelqu'un. Cependant je pouvais toujours essayer de le supplier pour qu'il ne la torture pas trop, ou du moins pas autant qu'avec les autres victimes...
Je soupirais. Avais-je encore un coeur? Je n'en savais absolument rien. Lorsque mon Créateur m'avait trouvé, je flottais sur la Seine depuis déjà quatre heures, la chaires de mon corps dévorée par les poissons et les rapaces volants, morte. Avais-je eut un coeur? Peut-être, peut-être pas... J'ouvris les yeux instinctivement;

Il était là...

03. C'est 03.

Un chiffre? Elle avait pour prénom un chiffre... Ca lui rappelait les servante qui avaient trop servie. Qui, a force d'être nommé par leur titre ou leur fonction, oubliaient leur nom de famille, allant jusqu’à effacer de leur mémoires leur prénom parfois. Avait-elle trop servie? Était-ce dut a un oublie? Ou n'avait-elle jamais eu de nom?
Après tout, elle ne connaissait pas les coutume de ce monde. Peut-être que les habitant se nommait par des chiffres? Mais c’était peu probable. Elle n'avais pas vu de gens s’appelant avec des chiffres, mais bien par des prénoms, des surnoms...
Et puis il n’était pas pratique d’appeler quelqu'un par un 0 et un 3.

Elle observa sa voisine quelque instant avant de lever la tête vers le ciel. Les nuages, les constellation... Peut-être pourrait-elle y déceler quelque chose? Un signe? Une inspiration? Quelque chose qui descendrait du ciel pour elle...

*-Comme des extraterrestre?*

Ricana son double dans sa tête. Laissant pulser ces yeux rouge au rythme de ces paroles. Luna leva les yeux au ciel, ou plutôt dans ce cas là, au paysage renversé et soupira. Ses yeux pulsaient de façon particulièrement voyante dans la nuit...

Regardant de nouveaux le ciel, elle pensa, repensa, dépouillant ses réflexion. Puis une image lui apparu: un champs d'Iris. remplie d'Iris. De toutes les couleurs! Sa maîtresse, durant une période passionnée par le langage des fleurs, avait demandée a faire planter un champ entier d'Iris.
Luna regarda de nouveaux sa voisine de prairie:

"Est-ce que je peux t’appeler Iris?"

Pour elle ce serait plus simple a dire que 03... Mais elle remarqua que la jeune fille semblait tendue... Ele regarda autour d'elle et vit une ombre approcher.

"Bonsoir"

Elle se leva et se courba vers l'ombre approchante.

"Est-ce que je peux t’appeler Iris?"

Quoi?!

Je fus choquée par sa phrase. Iris? Non, je n'avais pas de nom, et je ne devais pas en avoir. Si mon créateur m'avait nommée 03 c'était pour une raison bien particulière, et, je ne voulais pas que l'on me troue une autre appellation de toute façon. J'étais 03 avant de voir cette fille aux cheveux blancs et je serais toujours 03 quand elle mourra! Je poussai un léger soupir mais ne répondis pas à sa question. Lorsque soudain, une touffe d'herbe plia sous le poids d'une chose. Avant de mourir, on m'avait souvent dit que j'étais très douée pour sentir les chose ou les entendre, mes sens c'étaient vraiment décuplés après ma noyade, et, c'était sans doute pour ça que j'étais 03 et non 04,05, 06, etc...

"Bonsoir"

Ainsi donc, elle l'avait vu... Je ravalai ma salive, et, me redressai lentement. Mon regard était fuyant. En même temps je n'avais pas de quoi être fière... J'avais perdue un doigt ce soir et je n'avais même pas été capable de le récupérer en tuant cette fille. Je ne savais pas ce qu'il adviendrait de moi lorsqu'elle en aurait fini avec Luna, mais je n'étais sure que d'une chose; j'allais en voir de toute les couleurs. Cependant, il ne faut pas s'imaginer là que mon Créateur est un monstre sans coeur! Non, a vrai dire c'est la personne la plus généreuse, la plus grande d'esprit que la vie -et la mort- m'ait permis de rencontrer! Mais il allait avoir du mal à remplacer mon doigt, et je savais que ça représentais beaucoup de boulot en plus....

Cesse de te tracasser 03, je prend tout cela en charge, et ce dès maintenant!

Et ce fut là que mon Créateur sorti de l'ombre...

Chaque chose à sa place... Chaque herbe, toute plantes. Les vivants les morts. Et elle ne savait pas ce qui lui laissait penser ça. Cette fille ne semblait pas vouloir de surnom. Dommage, les échanges seront simplement moins... Humains.
Elle continuait de regarder le ciel et ses étoiles, la lune et ses nuages qui semblait n'être que de grosse taches qui avançait lentement vers une destination inconnue. Elle ne s’était jamais demandée où allaient les nuages... Elles n'avait jamais pris le temps de regarder passer ces formes Cotonneuse qui apparaissaient a un endroit, puis disparaissaient à un autre.
Elle en avait a présent le temps... Trop de temps. Malgré les cours, malgré tout ce qu'on lui proposait pour passer ces étendue, elle en avait trop, beaucoup trop... A chaque seconde elle sentait l'aiguille de sa montre bouger. Tic.... Tac... Tic... Tac...
Elle n'aimait pas sentir les vibration du temps qui passe. Elle détestait ça. Après tout, le temps, c’était elle, en quelque sorte. C'etait son essence qui contrôlait le temps, comme une poupée. Le temps n’était qu'une poupée avec laquelle elle se contentait de jouer. Elle l'arrêtait, l’avançait, le reculait... Et finalement brisait le fragile tissu qui tenait tout en place. Son double pouvait modifier l'espace, l'agrandir, le diminuer, voir même le supprimer.
Chaque mouvement se faisait dans un espace, et si elle le souhaitait elle brisait la fragile perception de l'espace que pensent avoir les gens. Elle avait déjà rendue dingue quelqu'un a force de briser les mouvement dans l'espace. Elle avait été persuadée, autrefois, de maîtriser son pouvoir a la perfection. Jusqu’à ce qu'elle croise une autre version d'elle-même qui avait bien faillit la battre a plate couture par une meilleur maîtrise de l'espace... Il ne s’était fallu que d'un seul mouvement pour qu'elle ne soit plus. Elle entendit d'ailleurs un bruit et tira son hôte de ses pensée.
Luna se leva et regarda vers l'ombre qui avançait vers eux. La bizzarerie de cette ombre lui dicta de se méfier et fit descendre sa main vers sa jarretière.

Cesse de te tracasser 03, je prend tout cela en charge, et ce dès maintenant!

Elle se courba, restant toujours sur ses gardes:

"Bonsoir... Puis-je me permettre de vous demander de vous presenter?"

Mon nom est le Créateur. Je n'épargne rien, ni personne. Les gens me fuient comme on pourrait fuir la peste. Un jour j'ai rencontré le diable, et vous savez ce qu'il à fait?! Il à courut le plus loin possible de moi. Je lui ait fait peur. Ce n'est pas pour rien que je suis le Créateur. Je regardai 03. Je sentais sa honte. Pourquoi? Elle devait encore s'en vouloir.

Reste calme 03. Il ne se passera rien ce soir. Tout iras bien.

Ma voix était calme, rassurante. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète et qu'elle panique, sinon elle allait s’inquiéter et ce ne ferait qu'empirer les choses. 03 est parfaite en tout point, mais si elle n'est ni 02 ni 01 c'est parce qu'elle est trop émotive. En réalité elle est plus dangereuse que les autres à cause de ça. Quand elle panique elle devient comme une cocotte à vapeur. Au bout d'un moment j'étais certaine qu'elle allait exploser.

Vous êtes Luna?!

Je ne pris même pas la peine de la regarder, je restais fixée sur 03. Mais ça elle ne pouvais pas le savoir puisque je portais en fait une immense cape qui me cacher entièrement de la t^te aux pieds et que j'étais encore dans l'ombre, à l’abri des rayons de la Lune.

Cette ombre... Elle s’avança cachée de son immense cape. Cette cape semblait être noire... Mais ce n’était surement qu'une impression donné par les ombres environnantes.
Le regard de Luna tira un peu plus vers la méfiance... Cette personne commença par rassurer la fille, demandant a 03 de rester calme. Soit, ce devait réellement être son nom. Mais elle précisa aussi qu'il ne se passerais rien de cette soirée. Luna se méfiait, qu'est ce que ça signifiait exactement?
Elle se sentait tendue, ça ne lui plaisait pas vraiment comme situation. Mais elle ne laissai rien voir, son visage restait impassible et personne ou presque n'aurait put deviner sa méfiance.
La personne s'adressa a elle a present:

Vous êtes Luna?!

Comment pouvait-elle le savoir? Elle était surement là depuis le début. A moi que cette ombre ne soit de l’académie? Peut-être... Elle n'en savait trop rien, elle n'aimait pas ça, pas du tout. Pourtant, habituellement elle ne se retrouvait pas aussi tendue! Habituellement elle arrivait a rester calme. C'etait bien l'atmosphère de la situation qui était étrange... Mais le premier but de cette personne ne semblait pas être l'attaque. Alors elle se contenta de faire de nouveau une révérence afin de confirmer ce que venait de dire l'ombre. Mais Luna insista dans sa question, sachant rester calme et courtois:

"Puis-je me permettre de demander votre identité?"

Elle jeta un rapide coup d'oeil vers 03, mais ne la regarda pas suffisamment pour déceler une quelconque émotion.

Je regardais mon Créateur avec l'incroyable impression qu'il se foutait de moi. Comme si... Comme s'il voulait juste me rassurer. Avis-je néanmoins besoin de l'avoir derrière moi en permanence? Oui, car je ne possédais pas le libre arbitre. je ne l'avais jamais eu à vrai dire. Même lorsque j'avais été humaine j'avais appartenu à une personne. Cette personne c'était Madame Peggy, une grosse femme vulgaire et qui possédait un accent Alsacien qui donnait envie de lui couper la langue tellement il était prononcé. Elle m'avait toujours effrayée, même lorsqu'elle m'avait recueillit quand j'étais toute petite.

Que compte-tu faire au juste?

J'avais ensuite été le femme de main -ça ce dit au moins?- de Kohasasori, le grand-père de l'actuel directeur des Yume: Sasori. Ça avait été une belle époque il faut bien le dire! Je ne m'étais pas ennuyée pendant mes 20 années de métier. Puis j'étais retournée sur Terre pour prendre une bonne retraite bien méritée. Sauf que j'étais morte, noyée dans la Seine. Et c'est ainsi que mon Créateur m'avait trouvée le lendemain.

Luna... Le nouveau Joujou de Horoshimaru hein? mon identité te regarde pas. Pense qui si tu est encore en vie c'est parce qu'on m'a supplié de t'épargner. Maintenant tire toi! Quand à toi ma 03 adorée... Tu a été bien imprudente de te trimbaler dehors sans mon accord. Il faut que tu rentre; tu dois être réparée si tu ne veux pas qu'il t'arrive la même chose qu'à 99...

Je hochais la tête en repensant à cette pauvre 99. Elle avait eu le malheur de ne pas s'être fait réparée à temps et avait commencé à pourrir de l’intérieur. Le résultat avait été épouvantable et 99 était morte. pour de bon cette fois-ci. Je détournais le regard mais hochait à nouveau la tête.

Oui... J'ai bien compris...